TRANSPORT

Les véhicules affectés au transport touristique tel que défini par la loi comme transport de 4ème catégorie comportent les sous-catégories suivantes :
1ère série : autocars de 26 à 52 places,
2ème série : minibus de 10 à 25 places,
3ème série : composée de 2 types de voitures : - TLS (transports légers spéciaux) : minibus de 09 places, 4X4 et Land-Rover, - TGR (transport de grande remise) : voitures de luxe toutes directions (limousines).
Caractéristiques du secteur :
Les mêmes dispositions régissant le transport en commun sont appliquées au transport touristique;
Le coût élevé des véhicules affectés au transport touristique, ainsi que les pièces de rechange limitent tout engouement des investisseurs ;
La saisonnalité marquée de certaines régions rend difficile la rentabilisation de l'investissement dans ce secteur;
Sur le plan corporatif, le Syndicat des Transporteurs, en tant qu'organisme, défend l'intérêt de la profession des transporteurs du secteur.
Conditions d'octroi des agréments : Pour pouvoir intégrer le secteur du transport touristique, les investisseurs doivent être agréés par la Commission des Transports. Il est à préciser qu'à ce jour les agréments sont accordés à «guichet ouvert».
Cette situation, marquée par l'absence de critères objectifs d'accès à la profession de transporteur touristique, permet à des non professionnels de la route et du tourisme d'intégrer ce secteur et, finalement, d'y occasionner une certaine anarchie, dommageable pour l'ensemble de l'activité.
L'agrément de transport touristique est délivré indifféremment aux personnes physiques ou morales, sans conditions expresses de professionnalisme ou encore de disponibilité de moyens techniques spécifiques. Les compétences du Département du Tourisme sur le transport touristique se limitent à donner leur avis sur les dossiers de demandes d'agréments. Nature du contrôle :
Les agréments délivrés ne sont soumis à aucun système de contrôle ou de suivi par les départements concernés, pouvant assurer leur exploitation et les conditions de l'exercice de la profession du transport touristique vis à vis des autres volets du secteur touristique, en l'occurrence les agences de voyages.
Limites du développement du secteur :
L'absence d'un cadre juridique organisant la profession, ce qui occulte les particularités du secteur ;
L'absence d'un système de statistique adéquat, ainsi que l'absence d'un dispositif d'enquête permanent auprès des entreprises de transport touristique, empêchent toute visibilité de l'état du secteur et de ses perspectives de développement ;
Le manque de visibilité : la profession se développe d'une manière passive, et même l'Accord Cadre n'a prévu aucune opportunité de développement de ce secteur ;
Le manque de tout indicateur du développement de l'activité ;
Le manque d'une définition précise du champ d'intervention du secteur du transport touristique ;
La commercialisation des destinations étrangères avec des véhicules agréés initialement pour répondre à une demande touristique ;
L'activité de la location de voitures en tant que branche faisant partie du transport touristique échappe complètement au contrôle du Département du Tourisme ;
Le déséquilibre caractérisé entre le nombre d'agréments accordés et celui en exploitation engendre automatiquement une inadaptation de l'offre à la demande. Estimation des besoins : Sur la base d'une étude faite par le Département du Tourisme en 2000, les besoins en sièges dans le transport touristique terrestre par jour en 2010 sont de 41.000. Pour déterminer la capacité du parc actuel réservé au transport touristique et sa projection à moyen et long terme, il convient de mener une enquête sur le terrain pour arrêter le volume du parc actuel et ses caractéristiques (part revenant au transport touristique, au transport international, au transport régulier, ainsi que la part des agréments non opérationnels ou non renouvelés, etc.).

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